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Fondation & causes d'intérêt général : A défaut d'un Bill Gates ou d'un Warren Buffet / Sébastien Dumoulin
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Eclairage, en octobre 2011, sur le développement récent en France des fondations et leurs perspectives. Véhicules privilégiés de l'investissement privé au profit de causes d'intérêt général, elles n'ont pas connu en France un développement historique aussi fort qu'ailleurs. Mais face au désengagement de l'Etat dans les domaines culturels, scientifiques ou encore d'action sociale, et à la prise de conscience des entreprises du rôle qu'elles peuvent jouer dans la société, les fondations tendent à se renforcer. Toutefois, si des éléments permettent de penser que la philanthropie à la française à un bel avenir (développement de dispositifs fiscaux de 2003 à 2007 et création d'une nouvelle forme de fondation simplifiée baptisée "les fonds de dotation"), c'est sans compter sur l'incertitude croissante quant à leur financement en pleine crise alors que les dispositifs fiscaux sont dans le collimateur de Bercy.
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1585, 20/10/2011»
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