avis

des lecteurs et des bibliothécaires

  • L'ami arménien : roman / Andreï Makine |

    L'ami arménien : roman / Andreï Makine Makine, Andreï (1957-....). Auteur

    L’ami arménien 4/5 L’ami arménien d’Andreï Makine C’est l’histoire d’une amitié improbable au cœur de la Sibérie entre l’auteur et un jeune arménien nommé Vardan. C’es... Voir plus L’ami arménien d’Andreï Makine C’est l’histoire d’une amitié improbable au cœur de la Sibérie entre l’auteur et un jeune arménien nommé Vardan. C’est en prenant sa défense à l’école, orphelinat en fait, qu’une complicité était née et qu’il a découvert ce que tous les habitants de cette ville appelaient le Bout du Diable, un quartier reculé supposé dangereux. Il va ainsi entrer en contact avec la famille de Vardan, sa » mère », Chamiram et la belle Gulizar, le genre de fille qui ne se laissait pas intimider par tous les grossiers personnages de la ville. Mais aussi Sarven, un voisin de cette famille où un jour apparaîtra Ronine, son prof manchot. Il va également apprendre pourquoi un groupe d’arméniens s’est retrouvé ici, loin de leur Caucase natal, loin de leur mont Ararat, le légendaire symbole de leur peuple dont l’origine est aussi lointaine que discutée. La déportation, l’exil, les camps. Plongée dans l’amitié donc mais aussi dans la politique et l’histoire que l’auteur, jeune adolescent va découvrir sensiblement différentes de celles enseignées à l’école où tout était simple, l’esclavage et les ténèbres jusqu’en 1917 puis la route glorieuse du communisme pavée de lendemains qui chantent. Retour sur un passé douloureux pour le peuple arménien fait de massacres et d’exils. Un très bon Makine. Voir moins M. LAVEZE Gérard - Le 22 mars 2025 à 07:08
  • Le réseau Daedalus / C.H. de Burgh |

    Le réseau Daedalus / C.H. de Burgh Burgh, de (1968-....). Auteur

    Chouette et sympathique 5/5 C. H. de Burgh, pseudonyme de Christophe Dubourg, propose un polar s’inspirant des enquêtes de Sherlock Holmes. Dès le début de la lecture, on ne peu... Voir plus C. H. de Burgh, pseudonyme de Christophe Dubourg, propose un polar s’inspirant des enquêtes de Sherlock Holmes. Dès le début de la lecture, on ne peut s’empêcher d’y penser tant c’est flagrant et surtout de se lancer dans un parallèle entre Stanislas-André Bonne Allure et Sherlock Holmes ainsi que Woodrow de Burgh et le docteur John Watson tout en essayant d’effectuer des comparaisons entre les personnages. Cela donne une intrigue tarabiscotée à souhait qui peut sembler confuse et compliquée car se déroulant à la fois en Angleterre et en France mais qui coule de source tout en étant logique et surtout en prenant son indépendance vis-à-vis de l’illustre détective crée par Sir Arthur Conan Doyle. Une atmosphère – celle des années 50 – légère, « gaie » se dégage alors que l’Europe peine à se remettre de la guerre de 39/45. D’ailleurs, on remarquera que la solution de l’intrigue policière trouve ses origines au plus profond du nazisme. Un récit et des personnages sympathiques sous forme d’hommage à Sherlock Holmes. Voir moins DAGUENET Marianne, Bibliothécaire, bibliothécaire - Le 21 mars 2025 à 15:24