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Les bibliothécaires de la bibliothèque de nice ont choisi de vous présenter :
Mayday
Myriam Gendron
L'avis de Jicéa
Il y a trois ans, nous découvrions un disque qui allait occuper durablement nos platines : Ma délire, songs of love, lost and found, de la musicienne québécoise Myriam Gendron.
Un disque qui a vite fait d'intégrer définitivement notre collection pour l'île déserte, sans en chasser un autre, parce que d'île déserte, nous ne connaîtrons point, du moins où nous pourrions écouter des disques, ce gros mot du XXIe siècle ! Sous le charme, nous écrivions alors : C'est un disque incroyable, car il s'agit d'un disque intransigeant, d'une beauté si austère qu'on se demande parfois pourquoi il tourne en boucle sur notre platine, qu'on cherche en vain la recette magique qui nous ramène à des amours discophiles adolescentes, quand on n'achetait qu'un disque par mois avec notre argent de poche économisé sou à sou, et qu'on l'écoutait jusqu'à l'user, jusqu'à en connaître chaque mot, chaque note...
Et puis nous apprenions que sept ans auparavant, la dame, encore toute jeune, avait publié un premier album, enregistré à la maison, des compositions personnelles sur des poèmes de Dorothy Parker. Merveille encore et déjà. Un disque que nous avions de bonnes excuses d'avoir raté puisque son auteure, enceinte de 7 mois à sa sortie, n'en avait pas du tout assuré la promotion. Cette fois, en 2024, nous l'attendions de pied ferme, avec fébrilité même, et pour la première fois, la chanteuse, compositrice et guitariste sentait tout ça sur ses épaules...
Ce 10 mai, il est arrivé. "Mayday", son titre, a peut-être été choisi pour dire qu'elle ne parvient pas à choisir entre chanter en anglais ou en français. Mais qui le lui demande ? Pas nous, en tous cas, qui aimons son accent, ces termes parfois désuets, et qui comprenons tout de ces histoires d'amour tristes parfois à pleurer. Du premier titre instrumental où nous avons, déjà, l'impression de retrouver une vieille amie, à la berceuse finale, où douceur et angoisses se télescopent, c'est encore un superbe cadeau que nous fait ici Myriam Gendron. La voix a gagné en assurance, les orchestrations mêlent toujours adroitement simplicité et raffinement, tradition et audace.
Myriam Gendron pratique un folk à la fois des plus classiques et parfois tellement audacieux qu'il peut décontenancer. On retrouve, encore une fois, des figures issues d'autres courants musicaux, du jazz ou de l'avant-garde... Nouvelle venue ici et belle découverte pour nous, la jeune saxophoniste Zoh Amba.
Mayday est le disque sombre et beau d'une trop jeune orpheline et d'une maman inquiète, un disque de deuil traversé par un étonnant souffle de vie... Pour ceux qui, comme nous, auront été sensible à sa poésie, il y aura bientôt un autre cadeau, puisque la dame donnera à l'automne un concert en solo à la médiathèque de Mouans-Sartoux...* Du bonheur à venir !
*Samedi 16 novembre 2024 à 20h. Entrée libre.
A la bibliothèque Louis Nucéra : - Not so deep as a well (CD, 2014) - Ma délire : Songs of love, lost and found (CD, 2021) - Mayday (CD, 2024) bientôt disponible
Jetez donc une oreille : - Long way home (2024)
Au-dessus de tout soupçon
Diane Jeffrey
L'avis de Marianne
On peut dire que cela « décoiffe » à fond la caisse. Rien ne transparait avant les toutes dernières lignes. Diane Jeffrey propose un polar psychologique dans lequel les divers protagonistes cachent bien leur jeu. En effet, on leur donnerait le bon dieu sans concession tant ils paraissent blancs comme neige. A part deux d’entre eux, ils possèdent tous un secret enfoui au plus profond d’eux-mêmes et qu’ils essayent de cacher du mieux qu’ils peuvent. L’intrigue toute simple, tourne autour d’un sujet grave – l’infanticide – cela donne un roman policier addictif dans lequel l’auteur donne la parole, à tour de rôle, à ses principaux personnages leur donnant ainsi l’occasion de s’épancher et coucher oralement et /ou sur le papier leur point de vue. Il s’agit d’un excellent roman policier que l’on dévore littéralement et dans tous les sens du terme en quelques heures.
La Vie Heureuse
David Foenkinos
L'avis de Clara
Les histoires de David Foenkinos nous ressemblent et souvent nous parlent. C’est encore le cas pour « la vie heureuse » qui présente Éric et d'Amélie, deux anciens camarades de lycée, rattrapés par les pressions et les aléas de la vie, se débattant dans une épuisante comédie pour devenir quelqu’un d’autre.
Le thème s’inspire d'une pratique coréenne où la confrontation à la mort est censée redonner le goût de la vie.
Une lecture addictive où on retrouve la finesse et la sensibilité de l’auteur de « La délicatesse ».