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"Ricardo et la peinture" de Barbet Schroeder / Marcos Uzal
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Barbet Schroeder a toujours cultivé l'art du portrait, non seulement dans les trois documentaires qui constituent la trilogie du mal - "Général Idi Amin Dada : autoportrait" (1974), "L'Avocat de la terreur" (2007), "Le Vénérable W" (2016) -, mais aussi dans ses films avec Charles Bukowski ("The Charles Bukowski Tapes", 1985, côté documentaire ; "Barfly", 1987, côté fiction) et dans des fictions centrées sur des figures hors du commun, possédant une aura fascinante ou une emprise insaisissable : "Maîtresse" (1976), "Tricheurs" (1984), "Le Mystère von BŁulow" (1990) ou "La Vierge des tueurs" (2000). Pour une fois, il se penche sur une figure dénuée de monstruosité ou de névrose, qui n'est au contraire que partage et bonté : le peintre d'origine argentine Ricardo Cavallo, dont il est l'ami depuis quarante ans. Sommaire. Passion sereine, la critique du film. Le beau et le bon, entretien avec Barbet Schroeder.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 803, 01/11/2023»
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