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La Banque privée élargit sa cible. Jeune fortune prometteuse / Fabien Humbert
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Auparavant réservée à une élite financière, la banque privée élargit sa clientèle en 2019. Le concept s'est d'abord répandu parmi tous les plus grands réseaux bancaires, qui ont abaissé les seuils d'accessibilité. Désormais, 250 000 euros de capital peuvent suffire pour entrer en leur sein. En parallèle, les établissements historiquement placés sur ce segment, pour montrer leur différence et faire valoir leur plus grande expertise, ont augmenté leurs seuils. Le type de clients change aussi. Les héritiers et grandes fortunes immobilières ne constituent plus la majorité de la clientèle, qui s'est élargie aux clients s'étant constitués leur propre patrimoine tout au long de leur vie à coup d'opérations financières ou d'investissements bien sentis. La banque privée va aussi chercher des entrepreneurs qui ont fait fructifier leur entreprise, voire même qui ont prévu de le faire dans le futur : elle parie en quelque sorte sur la réussite d'un projet. Enfin, la banque privée élargit aussi ses services pour répondre au mieux à chaque client. Il s'agit de se différencier des banques classiques en offrant un niveau d'expertise supérieur et en offrant un ensemble de produits financiers plus divers. Des détails. Pas de chiffres.
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1951, 18/01/2019»
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