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Le Militantisme révolutionnaire à l'heure de la clandestinité dans les années 1968 : Le cas du Parti communiste marxiste-léniniste de France / Hugo Melchior
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Désireux de voir l'ordre public restauré, après plus de dix jours de paralysie du pays, le général de Gaulle décida d'imposer par décret la dissolution de onze organisations d'extrême gauche. Or, contrairement à toutes les autres organisations révolutionnaires rendues illégales, la direction nationale du Parti communiste marxiste-léniniste de France fit le choix de ne pas renoncer au sigle PCMLF. Dès lors, commença pour l'organisation marxiste-léniniste et ses militants une période de clandestinité, au sens de maintien prolongé dans l'illégalité, qui provoqua la nécessaire dissimulation par les militants d'une partie ou de la totalité des activités politiques régulières maintenues, afin de se protéger de la répression étatique.
Voir le numéro de la revue «Vingtième siècle, 133, 01/01/2017»
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