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Le Modèle des grands groupes pétroliers sous pression / Ed Crooks
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Paradoxalement, la crise traversée par les grands groupes pétroliers pourrait aller de pair avec une période de grande opportunité. Un énorme projet de gaz naturel en Australie, exploité par Chevron et d'une valeur de 54 milliards de dollars, pourrait bien être le dernier de cette ampleur à l'échelle mondiale. Dernièrement, dans tout le secteur, 400 milliards de dollars d'investissement ont été annulés ou retardés. Les entreprises qui espèrent un fort rebond du tarif du baril de pétrole pourraient ne pas le voir, selon un analyste. De ce fait, les grands groupes du secteur prévoient d'importantes réductions des coûts et des suppressions d'emploi. Au rayon des opportunités, plusieurs milliards de barils de réserves de schiste pourraient arriver sur le marché, à des prix de vente permettant aux créanciers de se rembourser. Si les grands groupes pétroliers sont souvent mal adaptés à l'exploitation du schiste, ils vont devoir impérativement évoluer, il en va de leur survie ; racheter l'industrie du schiste pourrait être le moyen d'y parvenir. Quelques données chiffrées notamment sur les réductions de coûts et suppressions d'emplois mentionnées.
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1805, 26/02/2016»
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