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Viêt Nam, le Parti, l'armée et le peuple : maintenir l'emprise politique à l'heure de l'ouverture / Benoît de Tréglodé
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Depuis près de trente ans, la politique d'ouverture de Doi Moi lancée par la République socialiste du Viêt Nam (RSVN) s'est accompagnée d'un maintien de l'emprise de l'Etat-parti sur la société. Le Premier ministre Nguyên Tân Dung, qui achèvera son deuxième mandat consécutif (2006- 2016) à l'approche du XIIe congrès du Parti communiste vietnamien (PCV) prévu en janvier 2016, est l'objet de critiques tous azimuts. Mais le PCV et l'Armée populaire vietnamienne (APVN) restent les deux acteurs centraux de l'histoire politique du Viêt Nam contemporain. Par leurs actions et le contrôle qu'ils exercent, ils sont à la croisée des tensions entre autoritarisme politique et ouverture économique, lesquelles traversent l'Etat-parti et la société vietnamienne depuis la chute de l'URSS et la réinsertion du pays sur la scène internationale. Le pays a vu parallèlement les pratiques de corruption se généraliser dans la société, une tendance que ni le PCV ni l'APVN ne parviennent à juguler en dépit de régulières et ostensibles campagnes gouvernementales, et des plaintes d'une société civile en plein essor.
Voir le numéro de la revue «Hérodote, 157, 01/06/2015»
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