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Laïcité, religion, radicalisation. Les travailleurs sociaux en première ligne
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Abasourdis par les attentats terroristes de janvier 2015, les travailleurs sociaux participent, en y apportant leurs témoignages, au débat sur la radicalisation religieuse. Et rappellent que le sentiment de rejet est son principal facteur. Tous promeuvent une politique de prévention éducative et sociale. Si les associations considèrent la radicalisation comme une forme de marginalisation, elles disent aussi manquer d'outils face à cette dérive sectaire et jugent indispensable de mieux former les professionnels. A ce jour, seule la formation du Comité interministériel de prévention de la délinquance fait référence. Dans un contexte tendu, les initiatives locales destinées à mieux prévenir la radicalisation sont encore rares et les travailleurs sociaux s'interrogent sur les modes de prise en charge. En l'absence de baguette magique, comme le souligne le sociologue Daniel Verba, ils s'appuient sur les dispositifs de droit commun.
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