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Les bibliothécaires de la bibliothèque de nice ont choisi de vous présenter :
Les garçons qui brûlent
Eva Björg Ægisdottir
En Islande, rien ne brûle autant que les mensonges. Dans une petite ville paisible non loin de Reykjavík, une maison est ravagée par les flammes. A l'intérieur : le cadavre d'un jeune homme de vingt ans. Cette découverte macabre se mêle à la disparition d'une jeune fille au pair quelques mois plus tôt. Chargée d'enquêter, l'inspectrice Elma découvre bientôt que derrière les volets des maisons familiales a priori sans histoires se cachent des secrets que tous les membres de la communauté cherchent à protéger. Mais la vérité est-elle souhaitable ?
L'avis de Clarence
Après Elma, le polar aux 100 000 lecteurs en France, et Les Filles qui mentent, voici le troisième volet époustouflant de l’étoile montante du polar islandais. L’inspectrice islandaise Elma se retrouve en danger alors qu’elle enquête sur la disparition d’un homme dans un mystérieux incendie. Le scénario est en apparence simple mais montre des disfonctionnements dans les maisons d’un quartier résidentiel et l’auteur qui présente les spécifiés de l’Islande (coutumes et paysages) donne vraiment envie de visiter son pays. Intéressant aussi ce qui arrive à Elma sur le plan privé, et toutes les interrogations qui la traversent. En conclusion, les enquêteurs sont attachants et les rebondissements nombreux ce qui fait qu’on lit ce roman policier islandais avec plaisir.
Tubular bells
Mike Oldfield
L'avis de Jicéa
Tubular bells a 50 ans Le 25 mai 2023, paraîtra en CD un remake du mythique disque de Mike Oldfield Tubular bells dont une première écoute – la chose étant déjà parue en vinyle – a permis à votre serviteur de se faire son idée : En l’occurrence, peu d’intérêt, quelques libertés malvenues par rapport à la partition originale, et quelques lourdeurs orchestrales…
En revanche, ça lui a donné envie de réécouter l’œuvre d’origine et de vous la resituer historiquement.
Le 25 mai 1973, donc, paraissait Tubular bells. Un évènement à double titre.
D’abord car il s’agit du tout premier album du jeune musicien anglais Mike Oldfield, ensuite car cet album est la toute première publication du label Virgin records, fondé par Richard Branson et Nik Powell (1).
Rien ne prédestine ce disque à rencontrer un très large public. Deux longues plages quasi instrumentales d’une austérité certaine, oscillant entre folk, rock progressif et musique répétitive.
Profitant d’un studio d’enregistrement hi-tech, le multi-instrumentiste y enregistre lui-même la quasi-intégralité des instruments : Diverses guitares, mandoline, orgue, piano, vibraphone, percussions, chant et… cloches tubulaires, bien sûr !
Quelques mois plus tard, le réalisateur William Friedkin utilise l’introduction de l’album comme thème principal de son film horrifique L’Exorciste.
Avec plus de 6 millions d’entrées en salles rien qu’en France, le film est un succès phénoménal. Les ventes du vinyle ne vont pas tarder elles aussi à s’envoler. On estime aujourd’hui que Tubular bells s’est écoulé à plus de 15 millions d’exemplaires.
En novembre 1973, la BBC demande à Mike Oldfield d’interpréter l’œuvre en direct. Le musicien réunit pour ce faire une véritable dream team : Des musiciens de Gong – Steve Hillage & Pierre Moerlen -, de Soft Machine – Mike Ratledge & Karl Jenkins -, de Henry Cow – Fred Frith & John Greaves – et même des Rolling Stones – Mick Taylor -, se joignent pour l’occasion à Mike et son frère Terry Oldfield (2). Fort de ce succès, Mike Oldfield va en profiter pour n’en faire qu’à sa tête, à savoir d’autres belles et audacieuses réussites discographiques : Hergest ridge (1974), Ommadawn (1975), Incantations (1976) … ainsi qu’une brillante participation au chef d’œuvre de Robert Wyatt : Rock bottom (1974).
Richard Branson en profitera, lui, pour donner libre cours à sa mégalomanie, lançant Virgin dans le transport aérien, les sodas, la téléphonie, la finance ou encore… le tourisme spatial ! Rien ne l’arrête, c’est même à ça qu’on le reconnaît !
En 2023, une tournée fête les 50 ans de Tubular bells, malheureusement sans Mike Oldfield, dont la timidité maladive n’a jamais fait une bête de scène… C’est néanmoins l’occasion de constater que cette musique s’écoute toujours avec beaucoup de plaisir.
(1) Le logo figurant sur les premiers disques du label est l’œuvre de l’illustrateur Roger Dean, connu notamment pour les belles pochettes du groupe Yes.
(2) https://www.youtube.com/watch?v=KXatvzWAzLU&t=253s
Les disparus de Blackmore
Henri Loevenbruck
L'avis de Marianne
Une île aux abords inquiétants et ténébreux gravitant autour de légendes celtes opaques, sombres, et surtout des habitants énigmatiques, avaient tout pour me plaire. Eh bien, je n'ai pas été déçue. Le nouvel opus d'Henri Loevenbruck "décoiffe" à fond le caisse dès les premiers mots. Le duo d'enquêteurs formés par un couple improbable et aux caractères totalement opposés - Lorraine Chapelle et Edward Pierce - vont très bien ensemble. Ils sont sympathiques, et dynamiques tout en étant plein d'humour. Leurs échanges désopilants, voire par moment sarcastiques, sont plein d'allant, et, ne laisse aucun temps mort à cette enquête, à la limite de l'ésotérisme. Il faut dire que la période - les années 20 - le cadre - Blackmore, une île perdue mais totalement imaginaire au large de l'Angleterre y sont pour quelque chose en ce qui concerne l'atmosphère quelque peu sinistre et angoissante qui s'y dégage.. Au fil des pages, on retrouve la passion de l'auteur pour la moto et l'histoire, et cela même si cette dernière concerne des légendes païennes. En bref, un polar qui a été littéralement dévoré en quelques heures, et dans lequel on oublie tout, y compris la fatigue.
Sidonie Gabrielle Colette
Emmanuelle Lambert
L'avis d'Happy Owl
Il y a 150 ans naissait la grande Sidonie Gabrielle Colette !
La sortie de cette très belle biographie écrite par Emmanuelle Lambert arrive à point nommé pour un bel hommage à cette écrivaine et femme exceptionnelle.
En neuf chapitres, neufs facettes, neufs époques, neuf vies, comme celles des chats qu’elle aimait, voici un beau portrait, richement illustré de photographies parfois inédites ou peu connues, de Irving Penn, Cartier-Bresson, Doisneau, Nadar, qui nous présente une Colette enfant, jeune fille, amoureuse, écrivaine, femme, mère, actrice, journaliste …
Emmanuelle Lambert a une belle plume et une connaissance aigüe de Colette. Son hommage n’est pas le signe d’une admiration béate, mais il est empreint de tendresse et de respect, avec une petite dose d’irrévérence parfois, qui dépeint une Colette d’autant plus vivante et proche de nous.
Un beau livre, une belle langue, une vie intense, une rencontre à travers les années entre deux autrices de talent.
A lire pour découvrir ou redécouvrir Colette.