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Les bibliothécaires de la bibliothèque de nice ont choisi de vous présenter :
Sidonie Gabrielle Colette
Emmanuelle Lambert
L'avis d'Happy Owl
Ce samedi 28 janvier, La grande Sidonie Gabrielle Colette aura 150 ans !
La sortie de cette très belle biographie écrite par Emmanuelle Lambert arrive à point nommé pour un bel hommage à cette écrivaine et femme exceptionnelle.
En neuf chapitres, neufs facettes, neufs époques, neuf vies, comme celles des chats qu’elle aimait, voici un beau portrait, richement illustré de photographies parfois inédites ou peu connues, de Irving Penn, Cartier-Bresson, Doisneau, Nadar, qui nous présente une Colette enfant, jeune fille, amoureuse, écrivaine, femme, mère, actrice, journaliste …
Emmanuelle Lambert a une belle plume et une connaissance aigüe de Colette. Son hommage n’est pas le signe d’une admiration béate, mais il est empreint de tendresse et de respect, avec une petite dose d’irrévérence parfois, qui dépeint une Colette d’autant plus vivante et proche de nous.
Un beau livre, une belle langue, une vie intense, une rencontre à travers les années entre deux autrices de talent.
A lire pour découvrir ou redécouvrir Colette.
Je revenais des autres
Mélissa Da Costa
Philippe a quarante ans, est directeur commercial, marié et père de deux enfants. Ambre a vingt ans, n'est rien et n'a personne. Sauf lui. Quand, submergée par le vide de sa vie, elle essaie de mourir, Philippe l'envoie loin, dans un village de montagne, pour qu'elle se reconstruise, qu'elle apprenne à vivre sans lui. Pour sauver sa famille aussi.Je revenais des autres est l'histoire d'un nouveau départ. Le feuilleton d'un hôtel où vit une bande de saisonniers tous un peu abîmés par la vie. Le récit de leurs amitiés, doutes, colères, rancœurs, amours aussi. Le roman des autres, ceux qu'on laisse entrer dans sa vie, ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent.
L'avis de Clarence
Suite à une rupture amoureuse avec un homme qui a deux fois son âge, Ambre va se reconstruire dans un hôtel à la montagne. Elle y rencontre une bande de saisonniers, qui comme elle, sont abîmés par la vie et vont lui permettre de progressivement guérir.
Mélissa Da Costa trouve le ton juste et ses personnages sont attachants à tel point qu’on les retrouve avec plaisir dans une suite intitulée « les douleurs fantômes ».
Ma délire : Songs of love, lost and found
Myriam Gendron
L'avis de Jicéa
Ayant pris l’habitude de guetter la programmation de l'atypique festival " Le Guess who" (1), même lorsque je ne peux m’y rendre, j’aurais fini par découvrir la musique de la québecoise Myriam Gendron, invitée cette année à s’y produire. Mais la dame, qui espérait sans doute qu’un tranquille bouche à oreille suivrait la sortie de son deuxième album, a du être passablement surprise de l’incroyable enthousiasme qu’il suscite.
Incroyable, non parce qu’il est immérité, loin s’en faut, mais tout simplement parce que « Ma délire… », c’est son titre, n’a rien d’un disque conçu pour rencontrer un succès immédiat. Et parce que son auteure semble n’avoir rien fait pour accélérer celui-ci.
Non, incroyable, car il s’agit d’un disque intransigeant, d’une beauté si austère qu’on se demande parfois pourquoi il tourne en boucle sur notre platine, qu’on cherche en vain la recette magique qui nous ramène à des amours discophiles adolescentes, quand on n’achetait qu’un disque par mois avec notre argent de poche économisé sou à sou, et qu’on l’écoutait jusqu’à l’user, jusqu’à en connaître chaque mot, chaque note…
« Ma délire : Songs of love, lost and found » est un disque de folk, où Myriam Gendron chante, tour à tour en anglais et français, de vieux airs traditionnels contant des histoires souvent sombres, parfois cruelles (2). Des mots simples qui nous touchent en plein cœur – L’Amour fait plus de ravage que cent loups dans un troupeau… – qu’elle accompagne d’un jeu de guitares subtil et sobre, parfois dérangé par une guitare saturée (3) ou la batterie chancelante du formidable Chris Corsano.
Quelques sites musicaux ont classé cet album bouleversant tout en haut de leur best of 2021 (4). Ne l’ayant découvert qu’en début d’année, je tricherai un peu en le faisant figurer au sommet du mien pour l’an 2022.
Je mets ici un terme à mon dithyrambe, même si j’ai tendance à penser que trop n’est jamais assez face à de tels émois.