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Quand l'Etat paie pour disparaître / Arnaud Bontemps
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L'Etat français a de plus en plus recours à des prestataires externes pour assurer une partie de ses prérogatives : distribution du courrier électoral, organisation des campagnes de santé publique, et même écriture de lois. Officiellement, les acteurs privés sont appelés pour améliorer la qualité du service public mais également générer des économies en réduisant le nombre de fonctionnaires. Officieusement, les conséquences d'une telle manoeuvre semblent se révéler néfastes : le service public se retrouve "évidé", les agents perdent en compétence et ne trouvent plus de sens à leur travail, et les tarifs du privé s'avèrent au final élevés, ce qui réduit les économies effectuées. L'externalisation, au lieu d'aider le service public, le détruit ainsi un peu plus, tout en enrichissant de grands groupes privés. Détails. Pas de chiffres.
Voir le numéro de la revue «Le Monde diplomatique, 812, 01/11/2021»
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