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Travailler moins pour polluer moins / Claire Lecoeuvre
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L'idée avait été lancée en 2020 par la Convention citoyenne pour le climat : passer à la semaine de 28 heures. Mais la Convention elle-même l'avait ensuite supprimée de la liste des mesures remises au président, après un rejet à 65 % lors d'un vote interne. Preuve que cette approche ne fait pas consensus, alors qu'elle permettrait pourtant de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Selon une étude suédoise, une diminution de 1 % du temps de travail conduirait en effet à une baisse de 0,80 % des émissions émises par les ménages. La semaine de 28 heures aurait aussi des avantages sociaux en permettant de libérer des postes et de réduire le chômage, et offrirait aux salariés plus de bien-être. Mais en France, le carcan s'oriente plutôt vers le "travailler plus pour produire plus et faire gonfler la création de richesse". La semaine de 28 heures risque de continuer à faire débat pendant longtemps. Quelques données chiffrées. Détails.
Voir le numéro de la revue «Le Monde diplomatique, 807, 01/06/2021»
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