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"Wanda Vision" de Jac Schaeffer. Pas très cathodique. / Fernando Ganzo
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Posons-le d'emblée, "Wanda Vision" n'est pas une série. C'est plutôt, et littéralement, un programme. Centré sur deux personnages issus des films " Avengers ", Wanda Maximoff, la Sorcière rouge, et The Vision (sorte de robot quantique très zen), il en annonce d 'autres et, ce faisant, prononce et affirme l'occupation non pas d'un format ou d'un support, mais d'un espace : la maison. Certes, ce n'est pas la première fois que les créatures Marvel atterrissent sur le petit écran, que ce soit dans l'ère du streaming (plusieurs séries Netflix dialoguaient dans un mini-uni vers Marvel, de "Daredevil" à "The Punisher") , ou l'ère cathodique ("L'Incroyable" - et grot esque , et attachant- "Hulk". Mais "Wanda Vision" ne cache pas son rôle de porte-drapeau d'un nouveau monde télévisuel à venir, où les superhéros seront aussi présents dans les séries ("Loki", "Ms. Marvel", "Hawkeye", "The Falcon and the Winter Soldier", pour ne citer que celles prévues pour 2021) que dans les blockbusters d'avant la pandémie.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 775, 01/04/2021»
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