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Boîtes de nuit, le coup de grâce
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Assommées par la crise de Covid-19 en 2020, les boîtes de nuit ne s'en relèveront peut-être pas. Mais si la pandémie a été le coup de grâce, les établissements n'affichaient déjà pas une forme olympique avant. Sur la décennie 2010, le nombre de boîtes de nuit a diminué de 21 % en Grande-Bretagne et de 10 % en Amérique et en Allemagne. Confrontées au vieillissement de la population, au succès des sites de rencontre et aux changements d'habitudes des jeunes, les clubs peinaient déjà à se renouveler. Ils sont aussi jugés trop cher et ne sont plus toujours les bienvenus dans les villes en raison des nuisances sonores engendrées, même parfois dans les pays en développement, qui étaient jusque-là plus accueillants. Alors, les discothèques sont-elles mortes ? Pas encore, mais la crise de Covid-19 leur a fait prendre conscience qu'elles avaient besoin d'un changement radical pour continuer à exister dans le monde d'après.
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 2056, 19/02/2021»
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