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François Mauriac, le salut en politique / Frederic Vergés
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L'année 1970 aura été fatale aux hommes célèbres en France. Le 1er septembre, François Mauriac s' éteignait, un mois avant Jean Giono, deux mois avant le général de Gaulle. Le rôle tenu par Mauriac dans la société française est sans doute difficile à imaginer aujourd'hui. Les grands écrivains se font rares et ceux reconnus comme tels se gardent souvent des feux de la rampe. Seul Jean d'Ormesson, vers la fin de sa vie, a occupé une fonction un peu identique à celle de Mauriac. Encore possédaient-ils des registres très différents. Servi par son charme et un rayonnement qui lui était peu contesté, Jean d'Ormesson semblait s'être assigné pour objectif de rassembler autour de lui à peu près tous les Français. Même les derniers communistes fondaient devant cet adversaire qui évoquait avec tant de chaleur Aragon. Mauriac, pour sa part, ne ménageait personne et surtout pas les puissants. C'était sa marque de fabrique. L'article se poursuit par "Mauriac, chroniqueur mélancolique" écrit par Frédéric Verger.
Voir le numéro de la revue «Revue des deux mondes, 3841, 01/10/2023»
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