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"Le Sel des larmes" de Philippe Garrel. Ce pays en noir et blanc / Charlotte Garson
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Tout laisse à penser que depuis qu'il est revenu à une économie plus réduite qui a fini par faire méthode (peu de personnages, tournages courts pour fùms courts), c'est-à-dire depuis "La Jalousie" (2010), Philippe Garrel élague, retranche, ou va tout simplement droit à l'essentiel - et de ce fait à l'intemporel - de ce qui lie intimement les amants. "Le Sel des larmes" éblouit effectivement par la façon dont ses épisodes s'ouvrent et se referment, clignotent presque, en un découpage et un montage rappelant le mouvement d'un obturateur d'appareil photo.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 767, 01/07/2020»
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