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Le Funéraire public se bat pour sa survie / Hervé Jouanneau
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Sur un marché des services funéraires estimé à 2,5 milliards d'euros en France en 2015, les opérateurs funéraires publics tentent de résister à la concurrence marchande en 2019. Celle-ci se développe en effet fortement, boostée par les contrats obsèques et l'essor de la crémation. La concentration du secteur bat son plein, les grands groupes, OGF et Funecap en tête, monopolisent de plus en plus le marché et font grimper les tarifs. Dans ce contexte, le funéraire public essaie de survivre en appliquant plusieurs stratégies : collaborer avec des réseaux mutualistes existants ; investir dans dans les équipements (crématoires, lieux d'accueil pour les familles, etc.) pour améliorer l'offre ; proposer des tarifs plus avantageux que le privé ; insister sur l'accueil et l'accompagnent des familles. Ce dernier point s'avère particulièrement important afin de se démarquer, en prouvant aux proches du défunt que le service funéraire est avant tout là pour les aider et rendre hommage, et non pas essayer de créer la cérémonie la plus onéreuse possible. Sommaire. Le funéraire public se bat pour sa survie. Comment les opérateurs publics veulent sauver leur peau. Le service aux familles, un atout stratégique à faire valoir. "Les élus locaux doivent se saisir de la question du funéraire dans leur ville". Dossier. Données chiffrées.
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