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Géopolitique du Brexit, les risques de l'isolement / Jean-François Drevet
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Le 23 juin 2016, les Britanniques ont voté à 51,9 % des voix en faveur du Brexit, c'est-à-dire la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Depuis, le nouveau Premier ministre, Theresa Moy, prépare la négociation des conditions de cette sortie qui, outre ses conséquences économiques, aura également un impact géopolitique notable pour le pays. C'est à ces conséquences géopolitiques que s'intéresse Jean-François Drevet dans sa tribune, montrant qu'en croyant reprendre ainsi le contrôle de leur vie internationale, les Britanniques pourraient bien être déçus. Côté Commonwealth, le Royaume-Uni n'est plus le partenaire majeur qu'il était dans les années 1970, devancé ou plan commercial par les Etats-Unis, la Chine..., et certains pays membres du Commonwealth redoutent même les conséquences du Brexit sur leur propre économie. S'agissant des Etats-Unis de l'administration Trump, rien n'indique qu'ils trouvent un intérêt politique ou économique ou retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne. Quant à la perspective effleurée par le gouvernement de foire du pays un paradis fiscal aux portes de l'Europe, elle ne suffit pas, pour le moment, à rassurer les acteurs de la finance britannique. Et pour finir, les dissensions internes (Ecosse, Irlande) induites par le choix du Brexit risquent de ne pas faciliter la tâche du gouvernement. Comme le conclut fort bien Jean-François Drevet, l'Europe n'est guère plus facile à défaire qu'à faire !
Voir le numéro de la revue «Futuribles, 417, 01/03/2017»
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