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Sans arme ni violence. Soft power à la française. A défaut de smart power / Caroline Castets
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Tour d'horizon, en septembre 2014, des difficultés de la France à développer une stratégie de conquête économique basée sur une politique de communication affutée, baptisée soft power. Utilisant les rouages de la géopolitique et de la diplomatie, le soft power renforce l'influence d'un pays pour accroître son attractivité. Dans un contexte de crise économique et de concurrence internationale dans une économie mondialisée, les retombées d'une telle stratégie seraient les bienvenues. Or la France n'y parvient pas. En cause : l'absence de valorisation des actifs nationaux culturels et sociaux. Autres écueils : une politique économique peu combative, laissant les fleurons passer sous pavillons étrangers ; un secteur économique non fédéré ; une centralisation de la politique du soft power par le Ministère des Affaires étrangères qui ne semble pas l'acteur le plus charismatique.
Voir le numéro de la revue «Nouvel économiste, 1733, 26/09/2014»
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