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La Mort : oser y penser
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Les sociétés humaines ont toujours réservé une place privilégiée à la pensée de la mort. A une exception près : la nôtre. Nos contemporains s'entêtent en effet à y penser le moins possible, comme le révèle notre sondage. Résultat : nous risquons de passer notre vie à courir, nous divertir ou nous abrutir de travail, pour nous retrouver fort dépourvus lorsque la grand faucheuse viendra. D'autant que si nous oublions volontiers notre propre mort, nous sommes en revanche tétanisés par l'idée que les autres, nos proches, peuvent disparaître.
Voir le numéro de la revue «Philosophie magazine, 44, 01/11/2010»
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