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"The House that jack Built" de Lars von Trier. Le matériau du crime / Joachim Lepastier
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La trouble fascination exercée par "The House that Jack Built" va plus loin que le défi périlleux de Lars von Trier de dresser son "autoportrait en tueur en série ". Rarement un film aura, à ce point, procuré un étonnant mélange d'inconfort et de jouissance, mixant le plaisir pervers du film de genre poisseux au noble détachement du traité esthétique. Chez Lars von Trier, l'examen de conscience, la confrontation avec ses propres démons, sont retournés en une ultime démonstration de force. Sommaire. Le matériau du crime. Tu étais un Satan pervers et terrifié. Faire les films qui manquent, entretien avec Lars von Trier. Un acteur libre, entretien avec Matt Dillon.
Voir le numéro de la revue «Cahiers du cinéma, 748, 01/10/2018»
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