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Raison et sentiments
Raison et sentiments de Jane Austen À la mort de son père, Mr John Dashwood sous l’influence de sa femme, ne tint aucun compte de la recommandation faite avant de mourir de s’occuper financièrement de sa belle mère et de ses sœurs, tout juste les garda t il dans la maison désormais sienne de Norland Park dans le Sussex. Elinor, la fille aînée avait tissé des liens avec Edward Ferrars et sa mère envisageait déjà un mariage alors que Marianne, sœur d’Elinor ne comprenait pas ce rapprocher tant elle ne voyait pas sa sœur amoureuse. D’autre part la femme de John faisait tout pour éloigner Edward d’Elinor. La mère et ses trois reçurent une offre pour occuper un cottage dans le Devonshire, à Barton Park, qu’elles acceptèrent compte tenu de leur mauvaise relation avec John et sa femme. Une nouvelle vie s’ouvre dans cette campagne et un léger accident lors d’une promenade amena Marianne à rencontrer Mr Willoughby, elle va s’éprendre follement de lui. Quant à Elinor elle va recevoir la visite d’Edward et ses espoirs vont s’en trouver renforcés. Mais rien n’est décidément simple pour cette famille, Willoughby doit quitter les lieux pour une durée indéterminée, plusieurs mois peut-être et Eleonor apprend quelque temps après par l’intermédiaire d’une amie qu’Edward serait secrètement fiancé sans que sa mère le sache. Les deux sœurs sont accablées par ces nouvelles. Une invitation à Londres les ravit et Marianne surtout espère y retrouver celui qu’elle aime. La raison d’Elinor ou les sentiments violents de Marianne sont au cœur de ce roman mais pas seulement, c’est une immersion dans ce milieu des « petits riches » qui calculent leur vie et leurs espoirs ainsi que ceux de leurs enfants en terme de centaines ou milliers de livres de rente. C’est un récit dans lequel aucun des personnages centraux ne travaille et peine à l’envisager en cas de difficultés. Les discussions entre les sœurs sont selon moi ce qui fait toute la qualité de ce classique interessant mais trop bavard. À lire évidement, une étude de mœurs d’une époque presque révolue.
M. LAVEZE Gérard - Le 19 mai 2025 à 07:26