Livre

Les Yeux ouverts : entretiens avec Matthieu Galey / Marguerite Yourcenar

Yourcenar, Marguerite (1903-1987). Auteur | Galey, Matthieu (1934-1986). Auteur

Edité par le Centurion. Paris - 1980

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Yourcenar, Marguerite (1903-1987). Auteur | Galey, Matthieu (1934-1986). Auteur

J. Tallandier. Paris : 1980

1 vol. (334 p.- 28 p. de pl.) ; ill. ; 20 cm

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Avis des lecteurs

  • Les yeux ouverts 3/5

    Les yeux ouverts Marguerite Yourcenar Entretiens avec Matthieu Galey. Ce dernier est écrivain et critique littéraire, il a interviewé Marguerite Yourcenar régulièrement sur plusieurs années, son livre sortira quelques mois avant qu’elle ne décède en 1981. C’est lui qui pose les questions et dirige la discussion qui va porter sur un très grand nombre de sujets, le premier étant son enfance qu’elle passera sans mère, même sans image d’elle ce qui ne semble pas l’avoir perturbée de même que se dégage une grande indifférence de sa part envers son père comme envers toutes les grandes personnes qu’elle croisait, elle vivait dans son monde, un peu solitaire. Pas de révolte contre la famille à l’adolescence. Souvenirs agréables de la vie campagnarde, du contact avec la nature au Mont-Noir avec les domestiques sans aucun sentiment de classe. Son père était très bien, « à peine un père » ils parlaient de philosophie, de Shakespeare, il décida qu’elle n’irait pas à l’école, il s’établît une relation dans laquelle il n’y avait pas de différence d’âge. Elle lisait Aristophane ou Racine à huit ans( sans tout comprendre), il lui lisait Chateaubriand et Maeterlinck, Marc Aurèle puis l’emmenait dans les musées parisiens quand ils quittèrent la campagne. À huit ans elle se regardait dans une glace et se disait »je suis importante, ils ne s’en doutent pas ». Galey l’interroge ensuite longuement sur l’écriture et la réécriture de ses livres, Alexis ou Hadrien pour lesquels elle développe longuement les raisons du choix des thèmes et du caractère des personnages. L’amour, l’argent, la sensualité, les voyages, l’Italie, la Grèce, l’Allemagne, Yourcenar développe progressivement ses idées, évitant, à mon sens, de trop se livrer personnellement et rattachant à ses personnages romanesques ce qu’elle pense sur les sujets abordés. Yourcenar laisse pointer une personnalité complexe, assez froide, érudite, et qui, bien qu’engagée reste à l’écart du monde. Un livre qui ne manque pas d’intérêt, une découverte de cette femme qui aura marqué le milieu du 20 ème siècle, mais qui ne m’a pas accroché particulièrement. A réserver selon moi aux adorateurs de Yourcenar.

    M. LAVEZE Gérard - Le 24 juillet 2024 à 07:06