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Nous l'aimons tant, Glenda : et autres récits / Julio Cortazar

Cortazar, Julio (1914-1984). Auteur

Edité par Gallimard. [Paris] - 1982

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  • Nous l’aimons tant Glenda 4/5

    Nous l’aimons tant Glenda et autres récits de Julio Cortazar Orientation des chats. Il admire la relation entre Alana sa femme et Osiris son chat, l’échange de leur regard, il sait que lui n’est bon que pour donner éventuellement du lait à son chat… Nous l’aimons tant Glenda. Il y avait de nombreux admirateurs de Glenda Jackson mais il était évident que certains l’aimaient plus que d’autres et il se créa progressivement un petit groupe. Ils s’émerveillaient devant ses films son talent puis insensiblement certaines critiques se firent jour sur une scène particulière, où un rythme qui ne leur semblait pas adéquat, alors ils prirent une décision radicale… Histoire avec des mygales. Un bungalow double vers St Pierre en Martinique, des bruits derrière la cloison, on s’interroge, on guette… Graffiti. Il fait des dessins sur les murs, pas vraiment pour lutter contre le couvre feu ou les interdictions, un peu quand même. Un jour il remarque qu’on a fait un dessin juste à côté du sien avant que la police n’efface tout, pareil le lendemain et encore, alors il guette, discrètement et il imagine… Clone. Ils sont 8 chanteurs et chanteuses qui interprètent Monteverdi ou les madrigaux de Gesualdo, et ce soir là ils sont à Buenos Aires, chez eux eux, le public ne leur fera pas de cadeau. Gesualdo vient de poignarder et sa femme qu’il a trouvée au lit avec un autre. De plus, ils ont tous la sensation d’avoir perdu leur spécificité, ils sont devenus des clones… Le tango du retour. Flora travaille chez madame Mathilde et German, elle s’occupe de Carlitos leur fils. Un jour Mathilde qui s’ennuie en l’absence de son mari regarde la rue derrière ses rideaux, elle n’en croit pas ses yeux, elle voit Milo, comment est ce possible. Elle le croyait…et voilà qu’il fait la cour à Flora…bigamie? Coupures de presse. Noémie est contactée par un sculpteur argentin vivant à Paris qui voudrait qu’elle fasse un texte pour accompagner un livre sur ses sculptures. Pendant la soirée ils parlent du pays et il lui montre des coupures de journaux qui relatent des disparitions des meurtres, une centaine le soir de noël 1975… Texte sur un carnet. Garcia Boulza lui avait parlé d’une étude sur le métro de Buenos Aires pendant laquelle on avait mis en place des équipes pour compter les voyageurs qui descendaient et ceux qui remontaient par stations. Les chiffres semblaient concorder mais un mercredi on compta 113983 remontées pour 113987 descentes. On parla de »frottement statistique «  et autre problème technique, on n’alla pas plus loin pour comprendre. Mais lui était intrigué, alors il sillonna le métro pour savoir pourquoi 4 voyageurs n’étaient pas remontés… Histoires que je me raconte. Walter vit avec Niagara qui, quand elle rentre le soir est épuisée. Lui se raconte des histoires, il a souvent le beau rôle notamment celle du camionneur. Ils vont dîner chez Dilia et Algonso. Dilia raconte le déplacement qu’elle vient de faire, ses ennuis sur la route et le camionneur qui l’a dépannée… Anneau de Möbius. Janet est contente de quitter le dortoir de l’auberge de jeunesse qui sentait la sueur, elle prend son vélo et descend la route vers Robert qu’elle ne connaît pas encore et qu’il aurait mieux valu qu’elle ne connut point. Un recueil de nouvelles dans lequel Cortazar passe du réalisme au politique avec des incursions comme il aime le faire, dans le fantastique voir l’onirique.

    M. LAVEZE Gérard - Le 27 février 2024 à 11:05